.webp)

[Guillaume SOMMERER]
Et pour compléter vos portefeuilles, Benjamin Sacchet de Avant-Garde Family Office nous rejoint. Bonjour Benjamin.
Vous avez deux minutes trente, Benjamin, pour nous présenter cette valeur dans laquelle vous croyez. Il s'agit d'un géant historique de la tech américaine qui n'est pas sous les projecteurs comme Apple ou Microsoft et pourtant il est au cœur des systèmes d'information de la plupart des grandes entreprises mondiales. De quelle valeur s'agit-il Benjamin ?
[Benjamin SACCHET]
On va parler d'Oracle, fondé en 1977 par Larry Ellison qui est d'ailleurs, et c'est pour ça qu'on en a parlé récemment, devenu l'homme le plus riche du monde temporairement et aujourd'hui Oracle c'est une plateforme complète qui combine logiciels, services cloud, infrastructures, ça reste la gestion de données mais elle s'est transformée en réel acteur majeur si ce n'est d'acteur majeur du cloud entreprise adaptée pour l'IA et donc c'est un vrai gros sujet aujourd'hui.
[Guillaume SOMMERER]
Justement on en entend beaucoup parler d'intelligence artificielle, enfin quoique depuis le début de l'émission on n'en a pas beaucoup parlé, c'est une émission avec pas beaucoup d'IA, vous venez rattraper et compenser les choses, ça tombe bien et est-ce qu'Oracle est bien positionné sur l'IA pour en profiter désormais ?
[Benjamin SACCHET]
Oracle est tellement bien positionné dans l'IA qu'OpenAI, justement le créateur de ChatGPT, a choisi Oracle Cloud Infrastructure donc OCI comme l'un de ses partenaires stratégiques, l'idée elle est simple, les modèles d'OpenAI nécessitent une puissance de calcul et une fiabilité colossale, on va dire ça comme ça, et Oracle est justement en capacité de fournir cette infrastructure et selon nous c'est une validation qui est vraiment très très forte de l'écosystème de l'IA mondial pour Oracle.
[Guillaume SOMMERER]
Et est-ce qu'il y a d'autres sociétés qui profitent de cette dynamique pour ceux qui en cherchent, d'autres idées justement ?
[Benjamin SACCHET]
Oui évidemment, effectivement tout ce qui est data center, solutions cloud, des groupes comme Schneider Electric peut-être plus français, gestion énergétique, infrastructures numériques vont bénéficier par exemple de cette demande Schneider Electric ça revient souvent dans nos portefeuilles aussi, ça a déjà bien profité cette dynamique ça devrait continuer d'en profiter.
[Guillaume SOMMERER]
Effectivement, on n'oublie pas Legrand aussi parce que parfois on nous reproche de ne pas s'y parler de Legrand mais depuis le début de l'année c'est un vrai carton effectivement. Donc aujourd'hui cette Oracle que vous nous proposez en termes de valorisation, enfin on en est où ? Parce que le titre a explosé à la hausse, c'était il y a 2-3 semaines, maintenant on en est où en termes de cherté ?
[Benjamin SACCHET]
Effectivement la hausse de 40% en fait ce qui est important de comprendre c'est qu'elle ne s'est pas faite sur du vent je vous donne quelques chiffres, 300 milliards de dollars de dépenses par OpenAI auprès d'Oracle donc c'est ce qui est prévu, une multiplication par 8 du chiffre d'affaires d'OCI, Oracle Cloud Infrastructure d'ici 4 à 5 ans, aujourd'hui on a une VE sur EBITDA en 2027 prévue de 20 fois avec un backlog donc en fait des contrats qui sont déjà signés, donc sécurisés. On est vraiment loin à 20 fois la VE sur EBITDA 2027 d'être dans un excès compte tenu du positionnement stratégique, nous on est à l'achat avec un objectif à 400 dollars.
[Guillaume SOMMERER]
Bien joué, bien joué, comme chaque fois, Benjamin vous avez battu le chrono. Oui à chaque fois, mais à chaque fois un peu plus, là on vous laisse à chaque fois 2 minutes 30, je pense qu'on va vous laisser 2 minutes désormais.
[Benjamin SACCHET]
J'ai l'impression que ça vous frustre Guillaume.
[Guillaume SOMMERER]
Un peu, on va rehausser la barre là, c'est trop facile. 400 dollars donc ça veut dire que le potentiel de hausse est supérieur à 40% à vos yeux sur ce titre Oracle, intéressant. Merci beaucoup Benjamin de nous avoir accompagné.
