

[Guillaume SOMMERER]
Bonjour Benjamin, directeur associé d'Avant-Garde Family Office, vous venez livrer une valeur en plus, une idée de valeur en plus, 2 minutes 30 chrono pour nous convaincre que ce titre mérite l'attention. Est-ce que vous êtes prêt Benjamin ?
Vous êtes donc prêt, et positif sur le titre LDC, pourquoi LDC ?
[Benjamin SACCHET]
LDC pour Lambert-Dodard-Chancereul, c'est un groupe familial fondé dans les années 1960 et devenu leader européen de la volaille. Et c'est vrai que je voulais en parler puisqu'on est à la sortie du Salon Made in France, donc je voulais arrêter de parler un peu de tech, je voulais un peu parler de valeur française et donc d'un véritable fleuron industriel ici. On parle de volaille, de transformation alimentaire, de savoir-faire agroalimentaire français et de marques que tout le monde connaît, Le Gaulois, Maître Coq ou encore Loué.
[Guillaume SOMMERER]
Quels sont les arguments qui vous font dire que c'est une bonne idée d'investissement outre le fait du made in France, ça compte mais pas que ?
[Benjamin SACCHET]
Absolument, d'abord la visibilité exceptionnelle du modèle, on est sur ce qu'on appelle du repeat consuming, c'est-à-dire qu'il faut manger tous les jours. LDC donc est sur un marché de première nécessité, peu cyclique et avec une demande qui est stable et prévisible. C'est aussi une protéine qui est extrêmement efficiente, elle demande peu d'eau, peu de terre, elle émane beaucoup moins de CO2 que par exemple le bœuf, donc c'est un vrai atout dans un monde qui est plus attentif à l'impact environnemental et ça en est la conséquence directe.
Elle est en troisième temps particulièrement abordable en termes de prix par rapport à d'autres protéines et en plus de ça elle est consommée dans toutes les cultures et confessions. Donc pour tous ces éléments, on est vraiment sur des dynamiques qui sont déjà particulièrement bonnes.
[Guillaume SOMMERER]
LDC va publier ses résultats la veille de Thanksgiving, c'est une tradition chez eux, ils font ça à chaque fois avant Thanksgiving, c'est pas une période facile pour les volailles et leur spécialité c'est la volaille. En termes de pricing, de prix sur le marché, vous estimez que ça reste un bon marché ?
[Benjamin SACCHET]
À ces niveaux de valorisation, le titre reste particulièrement raisonnable compte tenu de tout ce qu'on s'est dit. LDC se traite autour de 4 fois la VE sur EBITDA, c'est quand même assez contenu. Attention toutefois, la faible liquidité du titre, elle explique très clairement des multiples plus petits.
Vous avez aussi un gros actionnaire historique qui en a acheté et qui va devoir sortir, en tout cas potentiellement, je pense notamment à Moneta qui en a mis dans quasiment tous ses millésimes. Donc il peut y avoir quelques flux contraires, mais c'est vrai que quand on cherche des idées d'investissement en PEA/PME, il y a un univers d'investissement qui est assez faible et donc sur le PEA/PME, c'est vrai que ça peut être une très bonne idée. Nous pour conclure, pour un leader européen avec une part de marché dominante, une croissance régulière, une visité exceptionnelle du recurring, c'est clairement peu cher et on met à l'achat avec un objectif à 115 euros.
[Guillaume SOMMERER]
115 euros, objectif de cours sur cette valeur. LDC, les volailles "Loué" entre autres pour LDC qui cote 90, vous visez donc 115 euros. Merci beaucoup Benjamin de nous avoir accompagné.
Benjamin Sacchet, votre argumentaire, celui de Avant-Garde Family Office, à retrouver sur l'application BFM Business en replay et podcast bien sûr. LDC publiera la veille de Thanksgiving comme d'habitude. C'est leur clin d'œil à chaque fois, c'est une forme de coquetterie.
Spécialiste de la volaille donc, dans deux semaines et trois jours précisément la publication de LDC.



